40mcube
48, avenue Sergent Maginot
35000 Rennes

40mcube présente une exposition personnelle de Florian & Michael Quistrebert. Les artistes déploient leur travail de peinture à travers une nouvelle série d’œuvres ésotériques et optiques produites pour l’occasion.

En 2008, Florian & Michaël Quistrebert faisaient l’une de leur première exposition solo en France, Abstract Lady Guardian , à 40mcube. Depuis, leur carrière s’est poursuivie avec de nombreuses résidences, expositions monographiques et collectives en France et à l’étranger, prix… En résidence à New-York puis à la Rijksacademy à Amsterdam, ils ont été nommés pour le prix Marcel Duchamp en 2014. Ils sont représentés par la galerie Crèvecœur à Paris, par Upstream Gallery à Amsterdam et par 313 Art Project (Séoul).

L’œuvre de Florian & Michaël Quistrebert s’est déployée en séries, se déclinant sous la forme de toiles et de vidéos. Visitant à chaque fois différents aspects de la peinture, ils mêlent des références aussi variées que la peinture romantique, la musique minimale et psychédélique, le minimalisme, l’abstraction géométrique, l’art optique. Celles-ci se concrétisent dans la peinture mais aussi dans des matières diverses comme des enduits dédiés à la construction qu’ils peuvent employer, auxquelles ils intègrent parfois des éléments d’électroniques comme des diodes, ou des dispositifs de présentations mobiles et automatisées. Poursuivant un cheminement, leur travail a ainsi évolué en traversant plusieurs phases, coloristes, matiéristes, voire technologiques, mais ayant comme point commun de chercher à produire un effet de fascination, hypnotique, qui absorbe la personne face à l’œuvre.

Invités par 40mcube dans le cadre de l’événement d’art contemporain Le temps d’un été porté par la Ville de Rennes, Florian & Michaël Quistrebert participent à l’exposition La couleur crue au musée des beaux-arts de Rennes avec une installation vidéo dématérialisant la couleur, et déploient plus largement leur travail de peinture à 40mcube avec une exposition monographique regroupant une nouvelle série d’œuvres produites pour l’occasion.

Mettant constamment en œuvre des ambivalences, voire des contradictions, les artistes présentent dans leur exposition une sorte de skyline composée de tableaux à la fois ésotériques et optiques, s’apparentant à ce qu’ils nomment du minimalisme flamboyant.

Faisant souvent référence à la musique, leurs peintures peuvent se regarder comme de la musique visuelle, avec pour références les expérimentations minimales et psychédéliques de Terry Riley, Brian Eno, Eliane Radigue ou Laurie Spiegel. Modulaires comme des synthétiseurs, ces peintures comprennent des répétitions, des associations, des dégradés de formes et des enchevêtrements qui peuvent être perçues comme des versions visuelles d’effets sonores tels que la reverb, le delay, l’écho, des distorsions et saturations. Autant de formes simples et précises qui, répétées, superposées, évoquent des buildings comme des espaces infinis, des symboles à remplir de sens.