L’esthétique du chantier revient de manière récurrente dans le travail des artistes, comme une fascination pour sa machinerie, une possibilité d’intervention à l’échelle d’un espace, d’un bâtiment, voire d’une ville.

En concevant l’exposition Chantier public en 2003, rien ne laissait présager qu’elle pourrait donner lieu à une autre exposition. À l’issue de cette première édition notre esprit était toujours encombré de pelleteuses, de palissades de chantier, de banderoles rayées noir et orange… En voyant ou en pensant au travail d’un certain nombre d’artistes, nous les imaginions comme ayant fait partie de Chantier public. En 2005, nous avons donc pensé Chantier public #2 comme une autre orientation possible, une autre interprétation d’un même titre, un autre scénario.

L’édition Chantier public propose plusieurs lectures : elle rend compte de l’ensemble du projet Chantier public, des deux expositions, du travail des artistes invités, et plus particulièrement des œuvres qui y ont été produites et présentées.

Sommaire
Compte-rendu de Chantier, Anne Langlois.
– Lara Almarcegui. Raconter un lieu, raconter, la ville…, Eva González-Sancho.
– Matthieu Appriou. Cross-over entre un château et un pavillon, Christophe Le Gac.
– Yves Gendreau. Si du processus nous supprimons l’idée d’une fin…, Stephen Wright.
– Patrice Goasduff. Motifs spatiaux, César D’Arnhel.
Stalker / Microtransformations urbaine / Chantier public / 40mcube / Rennes 2003, David Perreau.
Compte-rendu de Chantier #2, Anne Langlois.
Ateliermobile Ivan Clouteau.
– Simona Denicolai & Ivo Provoost. Comment faire tenir une forme colorée dans l’espace ?, Bram van Damme.
– Daniel Dewar & Grégory Gicquel. Lili Reynaud Dewar.
– Le Gentil Garçon. Mais pourquoi est-il si gentil ?!, Anne-Laure Even.
– Nicolas Milhé, Du bon usage du contre-emploi, Paul Ardenne.
– Benoît-Marie Moriceau. Space in progress, Yoann Gourmel.
– Bénédicte Olivier. La construction par soustraction, Richard Guilbert.

Coédition
40mcube éditions
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